*.* Flor Al Viento *.*

* Mes Mains, Mes Yeux, Mes Lèvres... Tout ça... N'existe que pour te Toucher *

le 01-08-2008 17:59

...Blâme de la Poésie...

Le sujet à rendre était de faire le blâme de quelque chose que l'on aime ou l'éloge de quelquechose que l'on déteste ;p 



 

...Blâme de la Poésie...

 

 

C'est un assemblage de mots insensés
Un joyeux fouillis complètement dépassé.
N'a-t-on pas autre chose à écrire aujourd'hui
Que des vers et des rimes démodées ?
En effet, les poètes sont des hommes sans amis
Cherchant à se noyer dans leurs écrits.
Et comme ils ont peur, ces êtres lâches,
De mourir seuls, sans reconnaissance
Ils choisissent de publier des œuvres potaches
N'intéressant que les hommes sans connaissances...
La construction de leurs « chef-d'œuvres »
Dure souvent quelques années
Et ils ont beau tout mettre en œuvre
Dans le but de se justifier
Leur paresse reste illimitée
Et leurs textes ne sont qu'amas d'absurdités...



 

 

 


Commentaires

 

1. Zohra  le 06-08-2008 à 10:38:27

XD a ouais des gens sans connaissances... c'est pas faut lol

 
 
 
le 01-08-2008 18:18

...Dilemme Tragique...

Ici, le thème était le Cid de Corneille, et ainsi le conflit Cornélien... Le sujet portait sur l'écriture d'un monologue dans lequel le héros exposerait le dilemme auquel il est confronté et la solution qu'il choisit...



...Dilemme Tragique...


* * * Alexandre se voit confronté à un choix impossible mais inévitable : il est amoureux de Romane, fille d'un bottier respectable qui l'aime profondément en retour. Mais le père de celle-ci s'oppose violemment à cette union par crainte de perdre sa seule fille chérie. Il a promis d'envoyer quelqu'un crever les yeux de son amant s'il s'approche encore d'elle. La scène qui nous intéresse se situe juste avant qu'Alexandre aille parler à Romane pour peut-être la dernière fois.

 

 

Alexandre (seul, va pour frapper à la porte, hésite et se ravise) :

 

 

Ah, ma chère Romane, je me vois
Malheureusement dans une situation impossible
Car peut importe quel est mon choix
Votre père ne restera pas impassible.
Il me faudra soit m'éloigner de vous
Et ainsi
mourir sans vous voir
Soit sacrifier mes yeux pour vous
Mais cette solution me ramène au même désespoir.

 

D'un coté il me faut perdre la vue
Et ainsi priver mon cœur de votre beauté
Pourtant tout n'est pas perdu
Car les charmes qui chez vous m'ont attiré
N'ont pas besoin d'être vus pour être perceptibles
Et il me suffit de caresser votre peau pour que mon âme, sensible,
Dessine votre corps et votre cœur dans mon esprit
Et que votre splendeur rallume la flamme de mes nuits.

 

Néanmoins, un deuxième choix s'offre à moi
Il ne me rend toutefois pas plus heureux
Car de quelle âme pourrait s'enivrer mes yeux
Si votre père et la vie m'attirent sur une autre voie.
Bien sûr, on me dira que c'est celle de la raison
Celle qui m'éloigne de vous, des démons et des trahisons
Qui envahissent la voie de l'amour et des délices
Ceux-ci conduisant bien souvent au supplice.

 

Il n'a donc aucun remède à mes maux
Et je sais qu'ils ne guériront pas par les mots
Mais ne dit-on pas « loin des yeux, loin du cœur »
Et en entendant cela, je sens venir les pleurs.
Car en vous je trouve une lueur
Qu me guideras, et m'éclaireras dans le noir profond
Perdre la vue ou perdre mon cœur
Je valide le premier et rejette mon second.


 

(Il frappe)


 

 

 

 


Commentaires

 

1. Zohra  le 06-08-2008 à 10:42:02

Très joli =) c'est assez tragique effectivement =(

 
 
 
 

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