*.* Flor Al Viento *.*

...hivernal...

  Hiver de mon cœur,

En eau claire, en eau douce.

Hiver de mes douleurs,

Un petit espoir qui pousse. 

Hiver de ma vie,

Quand la peine fait des ravages.

Hiver de magie,

Quand nos amours font rage. 

Hiver à l’aurore,

Quand l’aube dévoile le soleil,

Hiver de la mort,

Quand les anges déploient leurs ailes. 

Hiver des familles,

La tendresse dans le cœur de chacun.

Hiver qui pétille,

Dans un coin ou loin des siens. 

Hiver qui défile,

Que l’on ne voit passer.

Hiver qui s’effile,

Et qui, plein d’étoiles est parsemé. 

Hiver de mon cœur,

En eau pure, en eau douce.

Hiver de mes douleurs,

Un espoir pour nous tous...

héhéhé, celui là, il m'a vallu un 17 en français ;p

...La mer de ma mort...

Un bateau est de passage
Sur l'océan qu'est mon cœur
Au creux d'une vague, un message
M'annonçant sans doute un petit bonheur.

Le mouvement des vagues berce mon âme
Mes yeux s'émerveillent devant le papier,
Car des flots, il semble esquiver les lames
Et sur l'eau, il semble flotter, léger.

Lorsqu'il arrive à mes pieds
Je ressens comme un frisson
Il est blanc, son écriture dorée
Comme les écailles d'un petit poisson.

Les vagues qui l'ont apporté
S'enroulent autour de mes pieds.
Elles remuent le sable couleur or,
Mais ceux-ci résistent à l'appel de la mort.

J'ouvre lentement la lettre
Comme si j'allais découvrir une tempête
Qui m'emmènerais dans un endroit
D'où l'on ne revient peut-être pas.

Son parfum est salé comme l'eau
De cette merveille qu'est l'océan
Je pourrais presque entendre le chant des matelots
Qui voguent et affrontent l'orage incessant.

La brume est tombée et tout est sombre
Autour de moi, plus un seul bruit
Et doucement dans la pénombre
Les mains tremblantes, je lis.

Soudain lorsque je prononce le dernier mot
Je sens l'eau m'envahir de toute part.
Ma vie prend l'eau comme un bateau
Ce dernier mot était : je pars.

Un bateau fut de passage
Sur l'océan qu'est mon cœur.
Ce bateau là fit naufrage
Cette mer m'a assassiné ; Je meurs.